Etude - Pharmacologie - Toxicologie

PHARMACOLOGIE

            L’expérimentation pharmacologique a été effectuée dans deux domaines :

 

            A - Effet antiallergique et immunomodulateur – Action in vivo

            Cette action a été démontrée par le Pr. ADDY et Coll. (Ghana) dans de multiples travaux (Cf. Bibliographie 1 et 3)

            Des extraits aqueux et éthanolique de Desmodium Adscendens administrés per os, réduisent les contractions anaphylactiques, s’opposent aux contractions induites par l’histamine et

réduisent la quantité de substance stimulant le muscle lisse des tissus pulmonaires du cobaye.

 

            Une autre étude montre que le D.A. inhibe la contraction des muscles lisses d’un iléon isolé de cobaye ; ces contractions ayant été induites par de l’ovalbumine utilisée comme agent allergène.

 

            Cette action antiallergique est aussi confirmée par les travaux de laboratoire d’ethnobotanique de l’université de Metz – France (Mai 2006).

            Sur les souris, l’administration par voie digestive de décoction liophylisée de D.A. détermine :

-          Un effet stimulant sur les monocytes / Macrophages like après une à trois semaines.

-          Une dépression très transitoire (amendée après une semaine) sur le IgG et les IgA

-          Une dépression durable sur les IgE.

 

            B - Effet hépato protecteur.

 

            Dans la thèse d’Olivier HEARD  (Faculté de Pharmacie de Tours 1994 –

            Cf. Bibliographie 6)) le test au Tétrachlorure de Carbone (C CL 4) a démontré l’effet hépato protecteur du D.A. sur les rats répartis en quatre lots de dix :

            - Premier lot témoin, ne reçoit ni D.A., ni C CL 4

            - Deuxième lot reçoit  C CL4 seul

            - Troisième lot D.A. seul

            - Quatrième lot reçoit D.A. et C CL 4

 

 

Effectif

Moyenne

des ALAT

Déviation

standard

Minimum

Maximum

Pas de D.A.

Pas de C CL 4

 

   10

 

    32.20

 

    21.20

 

     18

 

     91

Pas de D.A.

C CL 4 oui

 

   10

 

    75.00

 

    45.52

 

     33

 

   179

D.A. oui

Pas de C CL 4

 

   10

 

    23.60

 

      2.80

 

     20

 

     29

D.A. oui

C CL 4 oui

 

   10

 

    40.00

 

    14.89

 

     25

 

     69

 

            Conclusion : Le D.A. induit une diminution des transaminases ALAT chez les rats traités au C CL 4 (40 au lieu de 75). L’étude statistique (prenant en compte ce résultat et les taux de déviation) est significative (p< 0,05).

 

 

            C – Action neuro protectrice

 

            L’usage traditionnel du D.A. contre l’épilepsie (mentionné chez les amérindiens du Venezuela et chez les Congolais) a suscité une recherche à l’INSERM, CNRS de Montpellier (Cf. Bibliographie 13).

 

            Elle a montré que sur des souris intoxiquées au Pentylène-Tétrazole (PTZ), le D.A. supprime la phase tonique de convulsion ainsi que la mortalité induite par le PTZ, selon un mode dose dépendant :

Traitement

Dose de D.A. (mg/kg)

% de tonus et mortalité

PTZ

0

75

PTZ + D.A.

50

75

PTZ + D.A.

100

25

PTZ + D.A.

300

0

 

Cette intéressante donnée a été exploitée au plan thérapeutique, en France, à partir de 2009. Les premiers résultats sont encourageants.

 

TOXICOLOGIE

            L’étude menée par Ethnobotanique et pharmacologie de l’université de Metz a montré l’absence de toxicité du D.A.

            Les tests effectués au C.I.T. (Centre International de Toxicologie, Evreux, France) ont montré :

            - La négativité du test du micronoyau sur la souris (Cf. Bibliographie 8)

            - La négativité du test d’Ames (Cf. Bibliographie 9)

            Ces deux derniers tests éliminant la possibilité de cancérogenèse.

 

            Dans l’étude susmentionnée de l’INSERM de Montpellier, des extraits éthanoliques liophylisés ont été injectés dans le péritoine des souris jusqu’à la dose de 1000 mg par kg, ce qui correspond à 81 grammes de plante / kg.

            Ces doses énormes n’ont occasionné aucun décès.

            Une pharmacovigilance aurait, en 2006, montré une toxicité du D.A. sur une personne.   Mais malgré plusieurs demandes, nous n’avons obtenu aucune identification ni argumentation sur ce cas, qui relève certainement d’une erreur.


Date de création : 11/12/2008 @ 17:16
Dernière modification : 09/12/2011 @ 23:01
Catégorie : Etude


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